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Cristina Tasselli

En la regardant dans les photos institutionnelles, en tailleur noir, sobre et élégant et avec un surir éblouissant et lumineux, peut-être on ne le dirait pas. Mais quand elle parle on comprend tout de suite la force de son caractère. Expressions comme « les défis sont l’essence de la vie » et « ma maxime est de ne jamais laisser perdre », ne sont pas formelles ou utilisées pour l’interview, mais font parties d’un ADN bien défini.

Cristina Tasselli débute au Tor des Géants 2014 mais elle a les idées très claires et tous les atouts pour y réussir – traduit : la juste expérience – pour ne pas recouvrir le rôle de figurante, même si, elle dit, « l’objectif principal est arriver, puis voir jusqu’à quel point je peux aller au-delà avec l’engagement physique et psychologique, et enfin profiter de tout : paysages, territoires, personnes que j’ira rencontrer le long du parcours. Plus qu’une compétition, un voyage d’aventure. Même si j’essayerai, comme toujours, à donner le maximum ».

Quand elle parle ainsi … L’octobre dernier elle a donné le maximum même à sa première compétition de longueur consistant pour longueur et dureté, le Magredi Mountain Trail, 165 km avec 7.800 mt D+ dans les fascinantes « terres maigres » du Friuli. Quoi dire, elle s’est classée dixième absolue et première de la catégorie femme.

Mais tout ça comment est commencé ?  

J’ai pratiqué différent sports dans ma vie et, en particulier, l’athlétisme en piste sur les courtes distances, à niveau agonistique jusqu’à l’université. Puis à « m’amuser » il y a pensé le boulot. En 2005, mon mari m’a inscrit pour rigoler à une compétition de 6 km organisée par l’Association Femme Manager – que pour chronique j’ai vaincu – donc j’ai repris à courir sur la route avec pas mal de difficultés au débout arrivant quand même à courir en deux années quelques marathons, ensuite, en allant en vacance dans notre maison de Morgex, j’ai commencé à m’intriguer en croisant quelque trailers qui couraient sur les sentiers. Essayons, je me suis dite. J’ai ainsi aiguiser la course d’endurance, que j’ai découvert être en parfaite syntonie avec ma manière de voir la montagne et la nature et, en général, avec mes caractéristiques physiques. Cet aiguisement a donné de très bons résultats, même dans les premières épreuves agonistiques, voilà ainsi que « tenter » le Tor m’a semblé naturel …

Une “tentative” qui demande quand même une longue et attente préparation. Vous êtes devenue directrice de la Bit (Bourse Italienne du Tourisme) à partir du 7 janvier et ça, à part toute une série de charges managerielles dans une articulé structure comme la Foire de Milan, j’imagine que vous amènera à mener une vie professionnelle plutôt au-delà des schémas, avec voyages, rencontres et horaires pas vraiment de bureau. En définitive, le temps pour vous entrainer comme on doit, où le trouvez-vous ?

Ça suffit mettre le réveil à cinq heures du matin. Ou, quand je part pour un voyage de travail, mettre les baskets en valise, en toute façon un parc, tôt au tard, je le trouve en quelconque continent. J’ai la chance d’habiter dans un quartier plongé dans le vert derrière Milan Linate, où il y a un parc agricole avec des pistes cyclables et des chemins de terre. Tous les matins, pendant une heure, je me plonge dans la nature, le jeudi soir je double l’entrainement même le soir. Il y a pas des collinettes, mais en revanche quelque viaduc, qui pour faire vitesse en montée ça marche très bien.

Je cherche d’observer une stricte programmation, tant plus nécessaire quant le travail est compliqué et le temps libre toujours plus réduit. A six heures du matin, au moins, il n’y a pas de réunions en jeu ; à six heures de l’après-midi très probablement oui. Puis tous les weekend sont dédies à la montagne, en haut et en bas, toujours plus au long, en expérimentant les différents typologies d’alimentation et s’endormant et se réveillent aux heures impossibles, pour repartir. En bref, je voudrais laisser au hasard seulement … les imprévus. En aout je sais déjà ce qui m’attend : commencer par Morgex et ses sentiers et augmenter toujours plus le circuit. Certes, je suis un peu préoccupée parce que préparer les distances et les dénivelées nécessaires pour affronter le Tor – la compétition plus dure au monde – ce n’est pas un jeu ! Je ne peux pas faire des comparaisons avec d’autres compétitions … j’ai commencé à participer à quelques compétitions importantes pour faire kilomètres et jambes. Dans la mesure ou les obligations professionnelles me le permettent, je ne manque jamais mes objectifs d’entrainement.

À la maison ils disent quoi de tout ça?

Sur ça j’ai vie facile. Mon mari cour lui aussi, quand possible, toujours avec moi, tandis que mon fil – de 7 ans – est en train de commencer à courir sur piste et sur sentiers … et il a déjà apprécié le point de ravitaillement au Bertone l’an dernier quand on faisait les bénévoles à la dernière étape du Tor 2013. Ma famille est avec moi, chose fondamentale dans les compétition d’endurance où pas seulement pour les aspects pratiques, logistiques, mais aussi ceux psychologiques de soutien et d’aide psychologique quotidien sont fondamentaux. Vue que le Tor on le cour avec la tête, cela veux dire beaucoup.

A la fine de notre causette on s’ait convainque d’une chose. Que Cristina Tasselli est un de ces noms à signer dès maintenant sur notre cahier. C’est certainement le cas de la suivre. Ceux qui puissent, sur les sentiers et aux points de ravitaillement au Tor, pour ceux qui doivent rester à la maison, par internet. Une chose est certaine, le surprises ne manqueront pas.

 

Franco Faggiani

 

 

Updated: Mon, 23/06/2014 - 15:33